Malgré la situation exceptionnelle à laquelle nous sommes tous confrontés et dans le respect des mesures de sécurité, notre association poursuit son combat pour les victimes.
Vous, ou une personne de votre entourage, êtes victimes de complications suite à la prise de Mediator ou d'Isoméride ? Vous souhaitez faire reconnaitre votre statut de victime, obtenir la défense de vos droits et l'indemnisation de tous vos préjudices ?
Vous pouvez nous contacter par téléphone du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h.
Vous pouvez aussi nous envoyer un courrier ou un e-mail.
Enfin, nous souhaitons apporter notre soutien à tout le personnel soignant et toutes les personnes engagées sur le terrain. Leur investissement mérite notre gratitude et notre admiration.
Prenez soin de vous et de vos proches.
Les associations d'usagers, de patients et de victimes du Mediator participant au conseil d'orientation de l'ONIAM (Office national d'indemnisation des accidents médicaux) ont pris connaissance avec indignation d'un courrier adressé le 18 octobre 2019 par les avocats du laboratoire Servier au directeur de l'ONIAM.
Dans ce document, le laboratoire Servier conteste vigoureusement les outils d'évaluation du déficit fonctionnel des victimes du Mediator opérées à coeur ouvert, établis par le collège d'experts Mediator, fort de son expérience de plus de 9000 dossiers expertisés.
Ces outils, actualisés à partir du barème indicatif du concours médical datant de 2003, et adaptés à cette situation hors norme de dommage sériel, sont indispensables pour éclairer l'examen au cas par cas des irréversibles conséquences découlant des blessures cardiaques causées par le Mediator et guider des prises de décisions harmonisées et cohérentes.
Au cours de la réunion du 1er février 2019, menée par Monsieur Cyril ROTH, vice-président du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris, nous avons appris que le procès contre Les Laboratoires SERVIER débutera le 23 septembre 2019 à 13 heures 30, dans les locaux du Tribunal de Grande Instance de Paris.
Les débats auront lieu dans la principale salle d'audience et seront retransmis dans d'autres salles par vidéotransmission.
Il est prévu 6 mois d'audience, du lundi au jeudi, à 13 heures 30.
Les victimes ou leurs avocats vont recevoir, par la poste, dans les prochains jours, « l'avis à victime », c'est à dire leur convocation à ce procès.
Le TGI réservera un accueil physique des victimes pendant le procès.
Un lieu leur sera dédié au sein du Tribunal.
Le Docteur Dominique Michel COURTOIS, Président de l'AVIM, se réjouit de la tenue de ce grand procès pénal, auquel il a toujours cru et pour lequel il s'est battu, malgré l'attitude défaitiste de beaucoup de victimes et d'associations de victimes du MEDIATOR.
Les accidents médicaux sont responsables de 30 000 à 40 000 décès par an, c'est-à-dire dix fois plus que les accidents de la route.
Qu'il s'agisse de fautes médicales, d'infections nosocomiales ou de complications liées à la prise de médicaments (Mediator, en particulier).
Pourtant, la maladie est déjà en soi une épreuve. Alors que dire quand s'y ajoute la tragédie de l'erreur médicale ?
Etre malade de la médecine est la pire des choses. C'est le désespoir dans l'espoir.
Notre médecine n'est plus la meilleure du monde. Nous assistons à un véritable suicide de la médecine française. Les causes en sont multiples : la toute puissance de l'industrie pharmaceutique, la faillite totale des organismes de contrôle, une mauvaise gestion gouvernementale de la santé, des médecins irresponsables, des patients indisciplinés.
Ne l'oubliez-pas, chacun d'entre nous risque d'être confronté à un dommage corporel au cours de sa vie, vous n'êtes que patient aujourd'hui, vous pourrez être victime demain.
Pour le Docteur Dominique Michel Courtois et Maître Philippe Courtois, il est grand temps de tirer la sonnette d'alarme, de démasquer les coupables et de conseiller et aider les victimes.
En ma qualité de médecin et de chirurgien maxillo-facial j'ai pu connaître le monde médical de l'intérieur et constater l'omerta qui règne dans le domaine de l'erreur médicale (négation de la faute même avérée, modification des dossiers, pression sur les victimes, toute puissance des laboratoires ...).
Dans le monde opposé, comme président de l'A.V.I.M., j'ai conseillé et assister plus de 4 000 victimes dans leurs démarches pour la reconnaissance du lien entre la prise de Mediator et les pathologies valvulaires et l'hypertension artérielle pulmonaire et l'obtention de l'indemnisation de tous leurs préjudices.
Notre livre, ne se veut pas un procès contre les médecins ou les laboratoires mais un véritable guide pour permettre à chacun d'entre vous, consommateurs obligés d'actes médicaux en tout genre et victimes en puissance, de pouvoir se défendre, à armes égales, contre le corps médical, les organismes de santé, les laboratoires, les assurances.
Depuis trois ans, les scandales de santé publique se succèdent malgré les différents organismes de contrôle et les dispositifs d'alerte mis en place, tous défaillants, et l'avenir risque de nous réserver encore bien de mauvaises surprises ...
Le 22 octobre 2015, soit huit ans après la révélation du scandale du MEDIATOR®, le Tribunal de Grande Instance de Nanterre, a reconnu, pour la première fois, la responsabilité civile des Laboratoires SERVIER.
Le tribunal a estimé que les Laboratoires SERVIER ont laissé sur le marché, un médicament « défectueux » dont ils ne pouvaient « ignorer les risques ».
Pour le tribunal, la seule suspicion des risques ( valvulopathies et hypertension artérielle pulmonaire ) obligeait les Laboratoires SERVIER a « en informer les patients et les professionnels de santé » notamment dans la notice d'utilisation. La justice a aussi reconnu « un lien direct et certain » entre la prise du MEDIATOR et la survenue de valvulopathies.
Pour le Docteur Dominique Michel COURTOIS, Président de l'A.V.I.M. les indemnités financières accordées par le T.G.I. de Nanterre, aux deux victimes sont totalement dérisoires ...
« Nous avons tous appris le décès de Monsieur Jacques SERVIER.
Bien entendu, personne ne peut se réjouir de la mort d'un homme, même s'il s'agit de son pire ennemi.
Je comprends le sentiment de frustration, de désarroi et même de colère, ressenti par bon nombre de victimes.
Certes, Monsieur SERVIER ne sera pas présent, physiquement, pour les différents procès à venir, mais les nouveaux dirigeants du Laboratoires SERVIER et les autres organismes mis en cause seront là et devront rendre des comptes de leurs actes à la justice et aux victimes ...
Yves Calvi recevait jeudi Dominique-Michel Courtois, médecin et président de l'AVIM (Association d'Aide aux Victimes de l'Isoméride et du Mediator).
C'est à 10h30 ce jeudi 17 janvier 2013, qu'aura lieu la réunion à l'Office National d'Indemnisation des Accidents Médicaux. Avec d'un côté, le directeur et le président du collège d'experts de l'Oniam ; de l'autre, les associations de victimes du Médiator dont l'AVIM.
Pour le docteur Courtois, cette réunion est celle de la dernière chance.
Deux possibilités, dit-il : soit le collège d'experts décide d'appliquer enfin les règles fixées au cours de l'élaboration du Fonds d'indemnisation, soit il faudra en tirer les conséquences et demander leurs démissions...
Le fonds public d'indemnisation pour les victimes du Mediator a rendu 68 avis favorables sur 1 493 dossiers traités, suscitant la colère des victimes.
« Un système opaque, lent et arbitraire. » Depuis plusieurs semaines, les critiques pleuvent sur le collège d'experts indépendants chargé d'indemniser les victimes du Mediator, cet antidiabétique souvent prescrit comme coupe-faim qui aurait causé la mort de 500 à 1 300 personnes en France.
En cause, les critères restrictifs appliqués par ces sept praticiens qui se réunissent deux fois par semaine au sein de l'organisme public pour examiner les dossiers médicaux.
Selon le Dr Dominique-Michel Courtois, président de l'association des victimes du Mediator (Avim), « les demandes considérées comme recevables représentent 4,5 % de la totalité des dossiers étudiés » ...
Seulement 46 dossiers de victimes présumées du Mediator ont jusqu'ici reçu un avis favorable ouvrant la voie à leur indemnisation, une « lenteur » dénoncée par des associations d'aide aux victimes.
Seuls 10% des 7.500 dossiers ont été étudiés et 46 ont reçu un avis favorable
Un rythme jugé « inadmissible »
Selon un bilan fourni mercredi par le directeur de l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux (Oniam) Erik Rance, « 46 avis positifs d'indemnisations ont été notifiés au laboratoire Servier à ce jour ».
Quelque 7.500 dossiers d'indemnisation ont été déposés au total depuis 2011 devant l'Oniam, dont environ 750 ont fait l'objet d'un avis définitif.
Un rythme jugé « inadmissible » par le Dr Dominique Courtois, président de l'Avim (association d'aide aux victimes de l'Isoméride et du Mediator) qui dénonce également « le rejet élevé de dossiers » par le collège indépendant des experts qui examine les demandes.
« Les critères sont devenus tellement restrictifs qu'à peine 5% trouvent grâce à leurs yeux, c'est inadmissible ! On ne peut pas dire que le doute bénéficie aux patients » souligne le Dr Courtois.
« On demande maintenant aux gens d'apporter la preuve qu'ils n'avaient pas de lésions des valves avant la prise du Mediator, qu'ils n'ont pas été victimes d'angines graves dans leur enfance, qu'ils n'ont pas pris de médicaments contre la migraine. La moitié des personnes ne peuvent pas répondre à ces questions », ajoute-t-il.
Il regrette que les « règles du jeu » aient été changées par rapport à l'esprit qui a prévalu au moment de la création du fonds d'indemnisation avec Xavier Bertrand, alors ministre de la Santé : le collège d'experts « retoque beaucoup trop de dossiers et n'argumente pas ses décisions au prétexte qu'elles sont confidentielles ».
Selon M. Rance, aucun professionnel de santé n'a été mis en cause dans les 46 dossiers ayant fait l'objet d'un avis positif, mais le directeur de l'Oniam n'exclut pas que cela arrive « un jour ou l'autre » dans la mesure où près 10% des victimes ont mis en cause un professionnel de santé dans leur demande d'indemnisation.
Jeudi, à Paris, des associations de victimes doivent faire le point sur les « dysfonctionnements du dispositif de l'Oniam » et sur les moyens d'y remédier.
« Nous allons proposer, avec l'association Cadus (Conseil Aide Défense des Usagers de la Santé) et Irène Frachon (le médecin qui a fait éclater l'affaire du Mediator), d'autres critères clairs et plus simples, afin que chaque dossier soit évalué dans la transparence », indique à l'AFP le président de l'Avim.
Le Mediator a été retiré du marché en novembre 2009 en raison des risques cardiaques encourus par les patients. Destiné aux diabétiques en surpoids, mais largement prescrit comme coupe-faim, il a causé 500 à 2.000 décès, selon plusieurs études.
Dr Dominique-Michel Courtois, président de l'Association d'aide aux Victimes de l'Isoméride et du Mediator (Avim). Représentant les victimes du médicament des Laboratoires Servier, le chirurgien bordelais réagit à la faiblesse des indemnisations actuelles par l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux (Oniam).
La presse vient de révéler qu'une grande majorité des dossiers de demandes d'indemnisation des victimes du Mediator a été refusée. Comment expliquez-vous cette situation ?
Sur tous les dossiers qui ont été présentés à l'Oniam, il y a environ 86% des dossiers pour lesquels les propositions ont été rejetées. Mais, personnellement, les dossiers présentés via mon association sont moins concernés puisque que nous n'envoyons que les dossiers qui ont déjà été étudiés par un médecin expert. Ce sont donc des dossiers pour lesquels la notion de lien de causalité entre le Médiator et les pathologies a déjà été établie ...
Les laboratoires Servier ont réalisé à partir de 2005 un essai clinique sur le Mediator, baptisé Regulate, sans prévenir les patients des risques liés au médicament qu'ils testaient, affirme jeudi Libération.
L'existence de l'essai clinique Regulate sur le Mediator était connue de longue date, mais c'est sur un défaut de méthode que Servier pourrait aujourd'hui avoir des ennuis judiciaires. Selon Libération daté de jeudi, le laboratoire a en effet omis de signaler aux 423 volontaires de l'étude que la prise de Mediator pouvait avoir des conséquences graves pour leur santé. Or, mener des recherches médicales sans avoir recueilli le « consentement libre, éclairé et exprès » des malades est passible de 3 ans de prison et 45.000 euros d'amende, rappelle le quotidien ...
Les réactions ne se sont pas fait attendre. Mercredi, « Le Parisien » révélait que 86% des dossiers des victimes du Mediator, examinés depuis septembre 2011 par la commission d’indemnisation mise en place par l’Etat, avaient été jugés irrecevables.
Commercialisé depuis 1976, ce médicament antidiabétique est pourtant accusé d’avoir provoqué entre 500 à 2000 morts. Mais les experts considèrent que dans la majorité des cas le lien de causalité entre la prise de la molécule et les maladies n’a pas été prouvé ...
C'est ce qu'affirme Marisol Touraine, alors que 80% des dossiers d'indemnisation ont été jugés irrecevables par les experts du ministère de la Santé.
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, s'est dite mercredi 3 octobre « très attentive à ce que les victimes » du médicament Mediator « puissent être indemnisées correctement », soulignant que le laboratoire Servier qui l'a commercialisé « devra assumer ses responsabilités » ...
AFFAIRE MEDIATOR – Où est l'argent ? Pour les victimes du Mediator, ce médicament antidiabétique accusé d'avoir provoqué au moins 1 300 morts, le parcours du combattant se poursuit. Les experts de l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam), qui dépend du ministère de la Santé, ont épluché les 831 demandes de patients. Leur verdict est implacable : 85% d’entre elles ont été jugées irrecevables.
Contactée par FTVi, Irène Frachon lance de graves accusations. La pneumologue qui a révélé le scandale assure que « le rôle de l’Etat est contraint par des inquiétudes d’ordre budgétaire, qui pèsent sur la qualité du collège d’experts ». Elle estime également que Servier « a fait pression sur les experts » ...
Extrait d'un article de Leplus.nouvelobs.com, Jeudi 04 octobre 2012 par Irène Frachon
Le 3 octobre, « Le Parisien » révélait que 86% des dossiers d'indemnisation des victimes présumées du Mediator examinés jusqu'à présent étaient rejetés. Pour Lucy Vincent, porte-parole du laboratoire Servier, cela confirme que « le risque de problème valvulaire lié à la prise du Mediator est rare ». Une opération de com' que fustige Irène Frachon, la pneumologue qui a alerté l'opinion publique sur les effets secondaires de ce médicament ...
Extrait d'un article du Nouvelobs, mercredi 03 octobre 2012
PARIS (Reuters) - La grande majorité des demandes d'indemnisation des victimes présumées du médicament Mediator ont été rejetées par les experts désignés par le gouvernement, affirment les associations de victimes, confirmant des informations du Parisien ...
Extrait d'un article de Lechorepublicain.fr, mercredi 03 octobre 2012
La très grande majorité des premières demandes d'indemnisation des victimes présumées du Mediator ont été rejetées par les experts, suscitant un début de polémique autour des critères restrictifs qu'ils appliquent ...
Extrait d'un article de France3, mercredi 03 octobre 2012
Le président de l'association des victimes du Mediator, le médecin bordelais Dominique-Michel Courtois relaie la colère des malades. L'AVIM a présenté 5000 dossiers d'indemnisation dont 500 ont déjà été examinés ...
Extrait d'un article de Allodocteurs.fr, mercredi 03 octobre 2012
La très grande majorité des premières demandes d'indemnisation des victimes présumées du Mediator ont été rejetées par les experts qui appliquent des critères restrictifs, a indiqué mercredi 3 octobre 2012, le Dr Dominique-Michel Courtois, président de l'Association d'aide aux Victimes de l'Isoméride et du Mediator (Avim). Cette déclaration confirme des informations du journal Le Parisien, dans son édition du 3 octobre 2012 ...
INTERVIEW - Pourquoi plus de 8 dossiers de demande d'indemnisation sur 10 sont-ils pour l'instant rejetés par le collège d'experts dans le scandale du Mediator ? Le docteur Dominique-Michel Courtois, président de l'association d'aide aux victimes du Mediator, dénonce des critères trop stricts.
TF1 News : Comment expliquer qu'un aussi grand nombre de dossiers de patients ayant pris du Mediator soient rejetés par le collège d'experts du ministère de la Santé ?
Dr Dominique-Michel Courtois(1) : Nous sommes les premiers surpris de ces rejets : ils concernent plus de 80% des dossiers déjà examinés(2) ! Le collège d'experts a mis en place des critères extrêmement stricts. Par exemple, on demande aux victimes du Mediator ...
Plus de 85 % des demandes d'indemnisation des victimes présumées du médicament Mediator ont été rejetées par les experts désignés par le ministère de la Santé, écrit mercredi Le Parisien. Le président de l'Association des victimes du Médiator (Avim) a indiqué mercredi qu'il s'agissait plutôt de 80% des demandes.
Le lien entre Mediator et maladie peu reconnu
Nouvelle affaire dans l'affaire ou scandale qui risque de tourner court. Selon le quotidien, 712 des 831 dossiers de victimes présumées du Mediator, examinés depuis septembre ont été rejetés. Et quand un lien entre le médicament des laboratoires Servier et une maladie a été reconnu, les experts de l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux (Oniam) ont retenu une incapacité limitée en majorité entre 5 % et 10 % ...
C'est ce qu'affirme le président de l'Association des victimes de ce médicament des laboratoires Servier, qui aurait causé plusieurs milliers de morts.
Environ 80% des dossiers d'indemnisation de victimes présumées du Mediator examinés jusqu'à présent par les experts mandatés par le ministère de la Santé ont été jugés irrecevables, a indiqué mercredi le président de l'Association des victimes du Médiator (Avim), confirmant des informations du Parisien ...
Pour la ministre de la Santé, le débat autour de la commission d'experts chargée d'évaluer les demandes d'indemnisation liées au Mediator est un faux débat. La responsabilité, dans cette affaire, incombe aux laboratoires Servier. C'est à eux qu'il reviendra, in fine, de prendre en charge le coût des indemnités.
Les chiffres annoncés mercredi par Le Parisien (lire notre article : « Scandale du Mediator : les experts disculpent le médicament dans 86% des cas »), et globalement confirmés par l'Association des victimes du Mediator et de l'Isoméride (Avim) n'ont pas tardé à faire réagir la ministre de la Santé.
Plus de 8 dossiers de demande d'indemnisation sur 10 présentés à la commission d'experts mise en place après le scandale du Mediator seraient retoqués (lire notre interview : « Mediator : des associations "scandalisées" ») ...
L'A.V.I.M. se félicite de cette décision.
Certains avocats avaient choisi le principe de la citation directe pour tenter d'obtenir rapidement la tenue d'un procès pour « tromperie aggravée » contre les Laboratoires SERVIER.
L'A.V.I.M. avait contesté cette manoeuvre pouvant aboutir soit à un procès tronqué (sans instruction, sans intervention des victimes ... ), soit à permettre aux avocats de la partie adverse de soulever plusieurs nullités de procédure.
C'est, malheureusement, ce qui vient de se produire au Tribunal de Grande Instance de Nanterre ...
Ouverture ce lundi matin du premier procès à Nanterre du Mediator. Les victimes qui se sont portées parties civiles espèrent une condamnation rapide du laboratoire Servier, ouvrant vite à une indemnisation de leurs préjudices.
Les victimes souhaitent une procédure rapide pour « tromperie aggravée », sans attendre l’instruction menée au pôle santé de Paris sur les mêmes faits. Les avocats des 350 personnes demandant réparation ont déclaré vouloir « aller vite sur une infraction assez simple », le rapport de l’inspection générale des affaires sociales (l’IGAS) accablant clairement Jacques Servier, le patron des laboratoires Servier, et tout le système de contrôle sanitaire, démontrant que le retrait du Médiator aurait pu être décidé dès 1999 ...
Un an et demi après la révélation du scandale du Mediator, le premier procès pénal qui vise l'entreprise Servier et son patron Jacques Servier, 90 ans s'est ouvert ce lundi à Nanterre. Le Mediator aurait provoqué la mort de 500 à 2 000 patients et causé des problèmes cardiaques chez de nombreux autres.
Le procès pénal visant le laboratoire Servier et son patron Jacques Servier s'est ouvert ce lundi à Nanterre, un an et demi après l'éclatement du scandale du Mediator, ce médicament accusé d'avoir tué entre 500 et 2 000 personnes.
Plus de 350 personnes demandent réparation devant le tribunal correctionnel de Nanterre ce lundi. Elles ont décidé de ne pas attendre la fin de l'instruction menée au pôle santé du parquet de Paris car elles souhaitent un procès rapide. Les parties civiles ont donc misé sur une citation directe pour « tromperie aggravée » dans laquelle leur revient la lourde tâche d'apporter des preuves, sans avoir accès aux investigations parisiennes ...
tromperiecontre le laboratoire Servier
Le Docteur D.M. COURTOIS sera aux côtés d'une cinquantaine de victimes, adhérentes de l'AVIM, qui se sont portées parties civiles au procès pour « tromperie » qui débute lundi 14 mai, au Tribunal Correctionnel de Nanterre.
Il est reproché aux Laboratoires SERVIER un acte de tromperie aggravée concernant le Médiator
.
En effet, les Laboratoires SERVIER connaissaient parfaitement les effets secondaires graves de l'Isoméride et du Pondéral, deux médicaments de SERVIER, retirés du marché pour des raisons de sécurité, en 1997 ...
Un an et demi après le scandale du Mediator, la nouvelle agence du médicament, rebaptisée ANSM, est en place. Dotée de moyens renforcés, elle doit assurer plus de transparence et moins de conflits d'intérêts avec l'industrie pharmaceutique.
Plus transparente, plus réactive, moins dépendante de l'industrie pharmaceutique, la nouvelle agence chargée de surveiller les médicaments est en place. Depuis mardi, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a officiellement remplacé l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé). « Au-delà du nouveau nom, il s'agit d'un changement en profondeur », assure Dominique Maraninchi, nommé directeur de l'agence il y a un peu plus d'un an.
Le gouvernement a voulu montrer qu'il frappait fort après le scandale du Mediator, ce médicament des Laboratoires Servier accusé d'avoir tué entre 500 et 2.000 personnes en France ...
Le laboratoire Servier est "serein" sur la « solidité de (son) dossier scientifique et technique » dans l'affaire du Médiator, mais juge qu'une éventuelle interdiction d'exercer « serait catastrophique », a déclaré sa directrice générale des relations extérieures Lucy Vincent à L'Usine nouvelle.
Servier constitue « un dossier de défense avec une étude approfondie d'éléments scientifiques qui sont à la fois très solides et très techniques », a expliqué Mme Vincent dans une interview publiée sur le site de l'hebdomadaire économique, alors que l'ouverture du premier procès pénal dans l'affaire du Médiator est prévue le 14 mai ...
Des essais cliniques, retrouvés lors de perquisitions au siège du laboratoire Servier, montrent que le Mediator a été testé sur des êtres humains comme coupe-faim, rapporte le « Journal du dimanche ».
L'hebdomadaire cite à l'appui de ses informations des extraits sans ambiguïté de trois rapports médicaux réalisés entre 1968 et 1973, dont il a obtenu copie. « Le 780 SE (ou Mediator, NDLR) peut être considéré comme un anorexique des plus satisfaisants et mérite d'être retenu comme adjuvant des plus précieux dans le traitement de l'obésité », indique l'un de ces rapports, rédigé en septembre 1971, ...
Une perquisition était en cours à la mi-journée à Suresnes (Hauts-de-Seine) au siège du groupe Servier, au centre du scandale sanitaire du Mediator, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Selon RTL qui a révélé l'information, les enquêteurs agissent dans le cadre d'une enquête pour destruction de preuves, menée par trois magistrats parisiens.
Deux informations judiciaires sur le Mediator sont par ailleurs ouvertes à Paris, l'une pour « tromperie aggravée » et l'autre pour « blessures et homicide involontaires » ...
5.903 demandes d'indemnisation des victimes du Mediator avaient été déposées au 5 mars à l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux (Oniam), selon le ministère de la santé.
Un Conseil d'orientation de l'Oniam consacré spécifiquement au dispositif d'indemnisation des victimes du Mediator se tiendra le 2 avril, et comprendra, comme le prévoit le décret du 1er août 2011, trois suppléants supplémentaires représentant les associations de victimes, a indiqué le ministère dans un communiqué à l'issue d'une réunion mardi du Comité de suivi du Mediator ...
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Du scandale du mediator à la nouvelle loi sur le médicament,
Les Echos, mercredi 28 décembre 2011
« J'ai prescrit du Mediator comme coupe-faim »,
Le Figaro, mardi 06 septembre 2011
Victimes du Mediator : lancement du fonds public d'indemnisation,
Le Point, jeudi 01 septembre 2011
Mediator : ouverture du fonds d'indemnisation,
Le Figaro, jeudi 01 septembre 2011
Mediator : une mise en cause reconnue du Mediator,
Sud Ouest, samedi 16 juillet 2011
Le Mediator lié aux problèmes cardiaques d'une patiente,
Le Figaro, jeudi 14 juillet 2011
Mediator : Servier a dissimulé une information essentielle,
Le Figaro, jeudi 12 mai 2011
Mediator : Servier ne veut pas assumer seul,
BFMTV, lundi 28 mars 2011
Mediator : les victimes et Servier « pas sur la même planète »,
20minutes.fr, lundi 28 mars 2011
Mediator : la fin de non-recevoir de Servier à Bertrand,
Le Figaro, lundi 28 mars 2011
Mediator : pas question de payer pour tout, réplique Servier,
TF1 News, dimanche 27 mars 2011
Mediator : Servier refuse de « tout » assumer,
BFMTV, dimanche 27 mars 2011
Mediator : le ton monte entre Servier et le gouvernement,
L'Express, dimanche 27 mars 2011
Mediator : l'AVIM (victimes) « sur la même longueur d'onde » que le ministre,
LeParisien.fr, dimanche 27 mars 2011
Mediator : Servier refuse d'assumer tous les préjudices financiers,
Le Monde, samedi 26 mars 2011, mis à jour lundi 28 mars 2011
Mediator : Bertrand juge « inacceptable » la proposition de Servier,
Nouvelobs.com, samedi 26 mars 2011
Mediator : modification de la position de Servier pour le fonds d'indemnisation des victimes,
BFMTV, mercredi 23 mars 2011
Victimes du Mediator : « Le combat ne fait que commencer, mais notre grand nombre sera notre plus grande force. »,
A.V.I.M., lundi 20 mars 2011
Mediator : rapport au vitriol sur le système du médicament,
Challenges, mercredi 16 mars 2011
Associations de Victimes du Mediator : « méfiez-vous des contrefaçons »,
A.V.I.M., lundi 07 mars 2011
Des experts judiciaires lient le Mediator à une valvulopathie,
Le Figaro, vendredi 04 février 2011
"Isoméride : ils ont fait condamner le labo du Mediator pour un autre médicament",
TF1 Journal de 20h, samedi 22 janvier 2011
"Isoméride : Servier condamné en appel à indemniser la famille d'une victime de l'Isoméride",
Google Actualités, samedi 22 janvier 2011
"Isoméride : Le laboratoire Servier condamné à indemniser la famille d'une malade",
Nouvel Obs, samedi 22 janvier 2011
Mediator : le laboratoire Servier devant la justice,
France 5 émission Revu et Corrigé, samedi 15 janvier 2011
Mediator : les victimes s'organisent,
Doctissimo, mercredi 12 janvier 2011
Mediator : 116 plaintes déposées contre Servier,
BFMTV, mardi 11 janvier 2011
Mediator : Plaintes en cascade dans l'affaire du Mediator,
Le Point, mardi 11 janvier 2011
Mediator : 116 plaintes déposées au tribunal de Paris,
Le Parisien, mardi 11 janvier 2011
Mediator : des plaintes déposées au pénal,
BFMTV, mardi 11 janvier 2011
Mediator : les victimes s'attendent à une bataille rude,
TF1 Journal de 13h, mardi 11 janvier 2011
Mediator : l'Assurance maladie mettait en garde sur les risques dès 1998,
Le Figaro, samedi 18 décembre 2010
Mediator : une affaire de santé publique qui aiguise l'intérêt des avocats,
La Croix, mardi 14 décembre 2010
Mediator : autopsie d'un scandale,
LaDepeche.fr, samedi 18 novembre 2010
Mediator : une étude évoque 1000 à 2000 décès,
Le Figaro, samedi 18 décembre 2010
Mediator : un registre national pour suivre les patients,
Le Figaro, samedi 18 décembre 2010
Mediator : autopsie d'un scandale,
LaCroix.com, mardi 14 décembre 2010
Mediator : la colère et l'angoisse des victimes,
Elle.fr, vendredi 19 novembre 2010
Médiator : l'incompréhension et la peur des patients,
TF1 Journal de 20h, jeudi 18 novembre 2010
L'isoméride, l'autre médicament polémique,
Europe 1, jeudi 18 novembre 2010
Journal de 13h : reportage sur le Mediator,
France 2, mercredi 17 novembre 2010
Les dangers du Mediator,
Sud-Ouest, mercredi 17 novembre 2010
Le Médiator serait responsable de 500 à 1000 décès en France,
Le Figaro, jeudi 14 octobre 2010
Le laboratoire Servier dans la tourmente judiciaire,
Le Figaro, samedi 5 juin 2010
Comment un médecin anonyme fait interdire un médicament dangereux,
Le Parisien, jeudi 3 juin 2010
Interdiction de commercialisation du MEDIATOR décidée par l'AFSSAPS,
AVIM, lundi 30 novembre 2009
GRANDE NOUVELLE POUR L'INDEMNISATION DES VICTIMES DE L'ISOMERIDE :
La Cour de Cassation vient d'annuler un jugement de la Cour d'Appel de VERSAILLES qui était en faveur des Laboratoires SERVIER,
Association AVI, lundi 07 septembre 2009
UNE GRANDE VICTOIRE POUR LES VICTIMES D'ERREURS MEDICALES : LA RECONNAISSANCE DE LA NOTION DE PERTE DE CHANCE DE SURVIE,
A.V.I.M., lundi 09 mars 2009
« LE GUIDE SANTE : Vous et votre médecin ... »
LE GUIDE STOP AUX ARNAQUES "Spécial Santé",
A.V.I.M., jeudi 01 mars 2007
Encore un adhérent de l'A.V.I. indemnisé suite à la prise d'Isoméride,
Association AVI, janvier 2007
« L'Isoméride ® toujours dangereux »,
Le Parisien, jeudi 9 mars 2006