La décision (d'indemniser les victimes du Mediator) dépend de l'humeur des experts
Yves Calvi recevait jeudi Dominique-Michel Courtois, médecin et président de l'AVIM (Association d'Aide aux Victimes de l'Isoméride et du Mediator).
C'est à 10h30 ce jeudi 17 janvier 2013, qu'aura lieu la réunion à l'Office National d'Indemnisation des Accidents Médicaux. Avec d'un côté, le directeur et le président du collège d'experts de l'Oniam ; de l'autre, les associations de victimes du Médiator dont l'AVIM.
Pour le docteur Courtois, cette réunion est celle de la dernière chance.
Deux possibilités, dit-il : soit le collège d'experts décide d'appliquer enfin les règles fixées au cours de l'élaboration du Fonds d'indemnisation, soit il faudra en tirer les conséquences et demander leurs démissions...
C'est aujourd'hui qu'a lieu la réunion à l'Office National d'Indemnisation des Accidents Médicaux (Oniam) au cours de laquelle le collège d'experts décidera d'appliquer ou non les règles fixées durant l'élaboration du Fonds d'indemnisation.
A l'origine de sa colère, le nombre de dossiers rejetés par l'Oniam, 86 % selon lui.
Les experts auraient en effet changé les critères d'attribution de l'indemnisation, des critères qui seraient désormais trop strictes.
Résultat, certaines personnes sont reconnues victimes du Médiator par les experts judiciaires, mais pas par les experts de l'Oniam. On leur reproche aussi leur lenteur, et un manque de transparence.
C'est donc lors de cette réunion que Dominique-Michel Courtois et les autres associations, entendent mettre les choses au clair. Il vient s'en expliquer face à Yves Calvi.