Toujours en France, par un jugement du 7 juillet 2006, le Tribunal de Grande Instance de Nanterre avait déjà condamné le Laboratoire SERVIER à verser 130 500 € à la famille d'une victime de l'Isoméride.
Le Laboratoire SERVIER avait relevé appel du jugement et par un arrêt du 15 décembre 2007, la 3ème chambre civile de la Cour d’Appel de Versailles avait infirmé le jugement, en toutes ses dispositions.
Sur pourvoi de la famille de la victime, la Cour de Cassation par arrêt du 9 juillet 2009 a cassé et annulé l’arrêt de la Cour d’Appel de Versailles.
Ce 20 janvier 2011, la Cour d’appel de Versailles a donc confirmé les dispositions du premier jugement du 7 juillet 2006, en augmentant certains postes de préjudices ( 145 500 € ).
Suite aux dépôts de plusieurs centaines de plaintes d'adhérents de l'AVIM, deux informations judiciaires, la première pour « tromperie aggravée » et « prise illégale d’intérêts » et la seconde pour « homicides et blessures involontaires » ont été ouvertes et confiées à trois juges d’instruction du Pôle de Santé Publique du Tribunal de Grande Instance de Paris.
Un fonds d’indemnisation devrait être opérationnel en 2012 et le principe de versement de provisions au cours de l’année 2011 a été évoqué.
Les modalités de mise en place de ce fonds sont encore sujet à discussion, et ce en grande partie à cause de l'attitude des Laboratoires Servier (voir Mediator : principales dates et chiffres).
aider les victimes prouvées du MEDIATOR et de l'ISOMERIDE à obtenir une juste réparation de tous leurs préjudices.
mener en France et dans les autres pays européens, une action de grande ampleur pour dépister les personnes qui ont pris du MEDIATOR ou de I'ISOMERIDE et dont la valvulopathie ou le problème pulmonaire peut encore être ignoré.